...de la procrastination
Nous avons tous connu cette période où nous remettions tout à demain, peut être même la connaissez vous encore régulièrement. Cette tendance que l'on appelle la "procrastination" n'est pas anodine et révèle des comportements bloquants pour beaucoup d'entre nous, des peurs, des croyances internes.
Mais d'où vient-elle exactement cette envie de tout reporter, pour quelles raisons procrastinons-nous?
Nous procrastinons pour des raisons diverses qui peuvent être :
► La mauvaise gestion
du temps
La procrastination découle en partie de l’incapacité à pouvoir
bien gérer son temps.
Vous pouvez être incertain de vos priorités, buts ou objectifs. Vous pouvez également être accablé par la tâche. Comme résultat, vous continuez de remettre nos travaux académiques à plus tard, vous passez beaucoup de temps avec vos amis ou dans des activités sociales ou vous vous inquiétez des examens et travaux à venir plutôt que d’y travailler.
Vous pouvez être incertain de vos priorités, buts ou objectifs. Vous pouvez également être accablé par la tâche. Comme résultat, vous continuez de remettre nos travaux académiques à plus tard, vous passez beaucoup de temps avec vos amis ou dans des activités sociales ou vous vous inquiétez des examens et travaux à venir plutôt que d’y travailler.
► La difficulté de
concentration
Assis à votre
pupitre, vous rêvez, vous regardez au plafond, vous pensez à votre
fin de
semaine, etc, plutôt
que de faire la tâche. Votre environnement de travail est trop
bruyant et
distrayant. Vous êtes toujours à la recherche de vos crayons, vos gommes à effacer, vos dictionnaires, etc. Votre bureau de travail est en désordre et désorganisé, parfois vous vous
couchez ou vous vous asseyez sur votre lit pour étudier ou faire des travaux. Vous avez probablement remarqué que tous ces exemples mènent à une perte de temps et à la frustration.
distrayant. Vous êtes toujours à la recherche de vos crayons, vos gommes à effacer, vos dictionnaires, etc. Votre bureau de travail est en désordre et désorganisé, parfois vous vous
couchez ou vous vous asseyez sur votre lit pour étudier ou faire des travaux. Vous avez probablement remarqué que tous ces exemples mènent à une perte de temps et à la frustration.
► La
peur de l’échec
La
procrastination a souvent comme origine la peur et l’évitement
devient alors la porte de sortie.Vous êtes peut être
accablé par la tâche et vous avez peur d’obtenir une mauvaise
note. Résultat, vous dépensez beaucoup de temps à vous
inquiétez des examens et des travaux à venir, plutôt que
d’y travailler.
Les personnes qui
ont une peur de l’échec raisonnent souvent de la façon suivante :
- ce que je produis reflète mes habilités ;
- mon niveau d’habilité détermine ma valeur comme personne et donc
ce que je produis reflète ma valeur comme personne
Ainsi, de peur d’être
évalué négativement, ces personnes utilisent la procrastination et
se justifient en prenant comme argument que tous les efforts
possibles n’ont pas été faits et qu’en réalité le
travail ou le résultat d’examen ne correspond pas à ce qu’elles
sont capables de produire.
Cette peur d’être
jugées comme inhabiles est tellement forte que ces personnes préfèrent souffrir des conséquences de la procrastination plutôt
que l’humiliation d’avoir essayé de ne pas avoir répondu
à leurs attentes.
► La
peur du succès
La procrastination est
utilisée par certaines personnes pour cacher leur ambition car pour elles la compétition est mauvaise. Elles évitent de se
compromettre de peur de faire des erreurs dans leurs choix.
Ces personnes qui ont
peur du succès utilisent aussi la procrastination pour des motifs personnels : peur de trop s’embarquer dans son travail,
l’impression que le succès n’est pas pour eux, qu’elles
peuvent nuire aux autres, que ça n’est pas pour elles.
► La
peur de séparation ou de l’attachement
Les retards et les
annulations peuvent aussi traduire le type de relation qu’une personne maintient avec d’autres. Pour elle, préserver une
certaine distance interpersonnelle lui procure plus de
sécurité.
Au
contraire, certaines personnes maintiennent, par peur de rester
seules, certaines relations néfastes qui leur apportent
peu de gratifications. Au lieu de reconnaître le caractère destructif d’une relation, ces personnes idéalisent ce qu’elles
aimeraient voir. Ainsi cette peur de la séparation les
empêche d’entreprendre des démarches qui seraient dans leurs
propres intérêts.
Certaines personnes
utilisent aussi la procrastination puisqu’elles se sentent hésitantes à partir, à changer de milieu, à se détacher d’un
être proche. Elles croient qu’en déménageant ou en
changeant de travail elles n’auront plus les avantages et le type
d’attention qu’elles avaient auparavant.
La peur de l’attachement
se manifeste aussi par le fait que ces personnes croient qu’une relation proche exige trop. Elles ont peur que l’autre ne
soit jamais satisfait et que ses demandes soient toujours de
plus en plus exigeantes. Par conséquent elles s’isolent, elles
n’ont besoin de personne et croit que personne n’a
besoin d’elles.
► Le
perfectionnisme
Parfois
la procrastination est une conséquence chez les personnes
perfectionnistes. Ces gens ont généralement des demandes
irréalistes envers eux-mêmes qu’ils sont incapables de rencontrer et qui les amènent, pour d’en sortir, à la
procrastination. Ces standards inaccessibles découragent la
personne et l’empêchent de poursuivre les tâches exigées.
Voici certaines
croyances valorisées par les perfectionnistes et qui les conduisent
à la procrastination :
« L’excellence devrait s’obtenir sans effort »
« Il
n’y a qu’une seule solution correcte à un problème et c’est
ma responsabilité de la
trouver »
trouver »
« Je
dois le faire seul (e). Je ne peux pas demander de l’aide. »
« Si je
n’ai pas trouvé toutes les références qu’il me fait, je ne
vais même pas pouvoir
commencer mon travail »
commencer mon travail »
« Je
ne suis pas satisfait de mon travail, donc je ne vais pas le
remettre ».
► La
source de la motivation
En effectuant une analyse des personnes qui présentent une
forte tendance à la procrastination, les recherches ont
permis d’identifier que celles dont la motivation pour une
tâche provient de leur curiosité et de leurs intérêts ont peu
tendance à procrastiner. Au contraire, celles qui
travaillent uniquement en fonction des résultats, pour obtenir un
diplôme ou encore par peur de se retrouver sans emploi ou de
déplaire à leurs parents auront davantage tendance à procrastiner. Ainsi si vous évaluez vos travaux universitaires
uniquement comme des évaluations, votre tendance à la
procrastination sera augmentée.
► Les
croyances négatives
Des
croyances négatives telles que « Je ne peux jamais rien
réussir » et « Je n’ai pas les habiletés
nécessaires pour faire la tâche » peuvent également vous
empêcher d’accomplir votre travail.
► Les
problèmes personnels
Des
difficultés financières, des problèmes avec votre ami (e) intime,
par exemple, peuvent vous empêcher de vous mettre à la
tâche puisqu’elles vous accaparent. Parlez-en à des amis,
des membres de votre famille ou encore à un professionnel pour
tenter d’arriver à des solutions ou du moins à mieux
comprendre la situation.
► La monotonie ou
l’inutilité de la tâche demandée
Vous
pouvez avoir l’impression que le travail exigé est sans importance
pour vous. On entend parfois les étudiantes et étudiants dirent
« Je ne voyais pas ce que ce travail aurait pu m’apporter. Il
n’y a pas de rapport avec mon baccalauréat ». Vous êtes par
conséquent réticent à consacrer du temps sur la production de ce
travail.
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